Nous construisons notre réalité à partir de ce que nous pensons vrai. Nos croyances, souvent inconscientes, orientent nos choix, nos actions… et nos limites. Ce que nous percevons du monde est une interprétation façonnée par nos expériences, notre éducation, notre environnement sensoriel et surtout, par les idées que nous nourrissons. Or, ces idées ne sont pas figées. Elles peuvent être testées, incarnées et transformées.
Dans l’accompagnement thérapeutique, il est fréquent d’entendre : « Je n’ai pas le choix », « Ce n’est pas pour moi », « Je ne suis pas capable ». Pourtant, bien souvent, ces phrases traduisent des limites auto-imposées. Ce ne sont pas des vérités absolues, mais des représentations intérieures, parfois héritées, parfois protectrices, qui demandent à être explorées. L’essentiel est d’oser essayer une nouvelle idée, l’expérimenter et s’interroger avec honnêteté sur tout ce qui nous est familier : « Est-ce vrai ? » C’est ainsi que l’on découvre que nos limites ne sont pas dans le monde extérieur, mais dans notre manière de le percevoir. Le potentiel de chacun est immense, mais il demande de l’engagement, du courage, et parfois, du temps.
Chaque pensée est une graine de réalité qui peut devenir une plante. Tant qu’elle reste dans notre tête, elle nage dans l’océan d’abstraction. Mais dès qu’on l’exprime, qu’on la confronte au réel, elle prend forme. Parler, écrire, agir, c’est faire ancrer notre idée dans la matière. Oser faire le premier pas permet de tester si cette idée est bonne pour nous. Et si au final elle ne nous convient pas ? Alors notre esprit l’abandonnera de lui-même, naturellement.
En psychothérapie, ce travail d’éclairage des croyances limitantes permet de réouvrir le champ des possibles. Il ne s’agit pas de nier le réel, mais d’apprendre à vivre avec la tête dans les étoiles et les pieds sur terre. Car nos rêves transforment notre vie lorsqu’ils sont portés par une base solide de volonté, courage et ouverture d’esprit. Et si vous commenciez par croire que tout est possible ?